Démocratie locale - Éthique : A Châteauroux, des mots ignorés depuis 2014 !

Publié par Arnaud Clément sur 10 Mars 2020, 22:48pm

Ne pas respecter les personnes et leurs opinions, une triste habitude du maire et de son entourage depuis 2014

La démocratie locale, l'éthique, même le respect ne sont plus en usage depuis que Gil Avérous est devenu maire de Châteauroux.

Le respect des hommes devrait pourtant être la règle n°1 du vivre ensemble. Ce devrait être aussi la base de toute éducation. Manifestement, de ce point de vue, le maire de Châteauroux connaît quelques lacunes, au regard de ses invectives prononcées lors de la séance du conseil communautaire du 23 mai 2019. Comment peut-on se comporter ainsi quand on représente ses concitoyens en séance publique ?

La suppression de la voix de l'opposition dans le magazine municipal, c'est à Châteauroux, bientôt rebaptisée Pyongyang en Berry ?

Suppression de la présence des élus de l'opposition dans les Conseils de grand quartier : encore une promesse non-tenue de Gil Avérous !

La démocratie locale, Gil Avérous et la majorité municipale n'en connaissent manifestement ni la définition, ni les usages. En effet, jamais à Châteauroux les droits de l'opposition n'auront été autant réduits qu'en 2020.

Depuis 2014, la présence des élus de l'opposition dans les Conseils de grand quartier a été refusée par la majorité municipale, allant ainsi à l'encontre de leur engagement pris durant la campagne municipale. La diffusion de la lettre hebdomadaire de la municipalité aux élus de l'opposition a été stoppée. Et surtout, au mépris du droit fondamental d'expression des élus, la tribune de l'opposition dans le magazine de la collectivité a été, elle aussi, supprimée.

Même les invitations pour les inaugurations comme celle du gymnase André-Mondon à l'automne 2019 ou pour la cérémonie des voeux au personnel de la Ville et de Châteauroux Métropole en 2019 n'ont pas été envoyées aux élus de l'opposition.

Gil Avérous a tout fait pour réduire au silence les élus de l'opposition. Forts de notre Liberté, certains, comme Chantal Delanne et moi-même avons résisté. Cette Réalité du Mandat 2014 - 2020 qui s'impose à tous, nous donne aujourd'hui raison.

A deux reprises en 2017, Gil Avérous a estimé qu'il n'y avait aucune différence entre un candidat républicain et une candidate nationaliste

L'Éthique, voilà un sujet sur lequel Gil Avérous et sa majorité s'étaient bien gardés de prendre le moindre engagement en 2014. Au terme du mandat, on comprend mieux pourquoi !

Depuis 2014 à Châteauroux, la compétence a laissé la place au népotisme. Ceux qui ont aidé Gil Avérous durant la campagne municipale de 2014, ont pu bénéficier de belles opportunités à la Ville de Châteauroux : Directeur de Cabinet, Directeur de la Communication et de l'Office de Tourisme, Directrice de Châteauroux Events, Directeur de la Restauration municipale... La proximité avec Gil Avérous passe désormais avant la compétence pour ces embauches. Les nombreuses "difficultés" du personnel de la Ville de Châteauroux depuis 2014 ne sont évidemment pas étrangères à ces méthodes de recrutement.

Parfois, même les élus ont préféré se servir plutôt que servir. Ainsi, le maire a été très satisfait de la réfection de la rue de la Liberté à Châteauroux, située... juste devant chez lui. De la même manière, la rue Cornet-Bessayrie a bénéficié de travaux d'importance avec notamment l'enfouissement des réseaux. Toutes les rues de Châteauroux n'ont pas droit à un tel traitement, mais dans cette rue, se trouve le domicile de l'adjoint... aux travaux. Il fallait bien donner... l'exemple.

Une municipalité des copains à Châteauroux, au détriment des Castelroussins !

A Châteauroux comme ailleurs, il est important et nécessaire de faire vivre la démocratie locale. Les habitants bien-sûr, mais aussi les élus de l'opposition doivent pouvoir s'exprimer librement et être respectés. Mais pour cela, le maire et la majorité municipale doivent faire preuve d'une certaine éthique politique. Malheureusement, à la Ville de Châteauroux depuis 2014, les élus ont fait perdre à ce mot tout son sens.

Ne faudrait-il pas dès aujourd'hui, remettre un peu d'éthique dans la vie municipale et faire en sorte que les droits fondamentaux des habitants et des élus de l'opposition puissent être garantis ?

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