Arnaud Clément - Les Carnets

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Présidentielle 2012 : François Hollande ou Nicolas Sarkozy ?

Publié par Arnaud Clément sur 4 Mai 2012, 20:57pm

Catégories : #Politique

Presidentielle-2012.jpg   Le candidat que j'ai encouragé, soutenu et dont j'ai défendu les orientations au 1er tour de l'élection présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, n'étant pas qualifié pour le second tour, il me revient, comme à des millions de Français, de devoir faire un autre choix pour dimanche prochain.

François Hollande - Profession de foi - 06 mai 2012  
J'ai depuis plusieurs semaines, écarté l'idée de voter pour François Hollande. J'ai trouvé sa campagne habile, mais profondément décevante. Il a su gérer son avantage dans les sondages et capter l'antisarkozysme ambiant. Mais sur des questions de fond, comme la lutte contre les déficits ou la réduction de la dette, je n'ai entendu aucune réponse crédible. Et son expérience à la tête de la Corrèze, un des départements les plus endettés de France a tendance à démontrer certaines de ses limites dans ce domaine. Par ailleurs, je suis en désaccord avec lui sur plusieurs sujets, comme la fermeture de centrales nucléaires, le vote des étrangers aux élections locales ou le mariage homosexuel. Sur ce dernier point, je précise que je ne suis pas contre une union des couples homosexuels, mais cela ne peut s'appeler "mariage", un mariage étant l'union d'un homme et d'une femme. Enfin, qui a pu oublier les expériences socialistes à la tête du pays ? Des années Mitterrand où la dette a commencé à se creuser, où le chômage a augmenté de façon dramatique, au Gouvernement de Lionel Jospin qui plutôt que de réduire les déficits en période de croissance, a préféré imposer les 35 heures qui font encore aujourd'hui tant de dégâts dans de nombreux secteurs comme la santé. Pour toutes ces raisons, je ne peux voter en faveur du candidat du PS, François Hollande.

Nicolas Sarkozy - Profession de foi - 06 mai 2012   Beaucoup m'ont encouragé par de nombreux échanges à faire un choix de raison. J'ai longuement hésité. Depuis que je suis en âge de voter, que ce soit en 1995 et en 2002 avec Jacques Chirac ou en 2007, avec Nicolas Sarkozy, je me suis toujours exprimé au second tour de l'élection présidentielle. J'ai déjà expliqué sur ce blog, tout le bien que je pensais du candidat Nicolas Sarkozy et de son action : que ce soit sur son esprit de rassemblement, sur sa pratique démocratique, sur ce qu'il entend par "mérite", sur l'éducation, sur l'OTAN, sur la réforme des institutions ou sur l'Europe. Il m'est donc inutile aujourd'hui, d'évoquer plus longuement le bilan du Chef de l'Etat sortant qui m'a conduit d'ailleurs à quitter l'UMP, il y a quatre ans. Alors évidemment, il y a un programme. Des idées parfois intéressantes, mais aussi d'autres que je considère comme néfastes, sa politique éducative par exemple. Enseignant, je ne peux céder aux interêts particuliers lors de cette élection. Car il s'agit bien de faire dimanche, un choix d'intérêt général, de prendre une décision pour l'intéret supérieur de la France. Dans cet esprit, dimanche, je ne voterai pas pour Nicolas Sarkozy.

   Comme je l'ai lu, pour avoir une "France Forte" et pour que "Ca change maintenant", il faut avant tout avoir une "France Libre". Dans les circonstances actuelles, ni François Hollande, ni Nicolas Sarkozy ne sont en mesure de redresser la France. C'est pourquoi, pour la première fois, au second tour d'une élection présidentielle, et sauf événement qui pourrait me faire changer d'avis demain, je voterai blanc dimanche prochain. J'aurais vraiment souhaité être en mesure de m'exprimer pour ce choix crucial pour mon pays. Malheureusement, les conditions ne sont pas réunies et je suis persuadé que le nombre de votes blancs ou nuls sera important au soir du second tour. C'est une décision difficile mais qui, j'en suis sûr, sera partagée par de nombreux humanistes et gaullistes. Quoi qu'il se passe dimanche, la France sera toujours lundi matin, dans une situation économique dramatique avec des perspectives fort peu encourageantes. Et ce qui restera comme le plus triste : cet événement majeur qu'est le scrutin présidentiel n'aura apporté aucune grande espérance aux Français et surtout aucune confiance dans l'avenir.

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