Arnaud Clément - Les Carnets

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Au Parti Socialiste, ça ne s'arrange pas...

Publié par Arnaud Clément sur 28 Janvier 2011, 22:58pm

Catégories : #Politique

Logo-PS.jpg   Au Parti socialiste, tout le monde savait qu'on était plus près de la mésentente cordiale que d'une belle union fraternelle affichée d'ailleurs relativement rarement ces dernières années. Au niveau national, comme au niveau local, j'y reviendrai plus tard. Il est vrai que depuis 2007, avec l'absence d'une ligne politique clairement définie et en tenant compte de l'éternelle bataille entre les ténors du parti, avant, pendant et après le Congrès de Reims en novembre 2008, le PS donne une image peu enthousiasmante. 

   Malgré les efforts qu'il faut reconnaître à Martine Aubry, et alors que l'on se rapproche de la bataille interne pour désigner le candidat socialiste à la prochaine élection présidentielle, on peut dire aujourd'hui que la situation ne s'arrange pas au PS. Pas moins de trois déclarations ces dernières heures, de responsables du parti pour nous montrer s'il en était encore besoin, comment on s'entend trop bien au PS.

   Ainsi, selon le député de Paris, Jean-Christophe Cambadélis, "à gauche, la machine à perdre est de retour !", affirmant qu'il y a "dix candidats aux primaires socialistes, avec comme conséquence un brouhaha bavard" et visant Ségolène Royal, qui d'après lui, "mine le respect du calendrier pour mieux sous-entendre que Martine Aubry ou DSK n'ont pas d'appétit". Ambiance.


Cambadelis---Royal---Emmanuelli.jpg   Ensuite, Ségolène Royal, candidate aux primaires a expliqué hier soir sur France 2 que le Parti socialiste n'avait "pour l'instant ni candidat, ni projet", estimant que c'était "le rôle du Parti socialiste et de la direction actuelle de faire un projet". Ajoutant : "Vis-à-vis des Français qui souffrent [...] le temps est un peu long". Voilà une belle critique adressée à la Première Secrétaire du PS, Martine Aubry.

   Enfin, le député des Landes Henri Emmanuelli a considéré qu'il y avait aux primaires socialistes, "des candidatures purement fortuites, qui n'ont pas de raison d'être", ajoutant que "certains candidats ou candidates le faisaient pour passer à la télévision, pour avoir une existence médiatique", et en profitant pour adresser quelques critiques à Ségolène Royal et à Dominique Strass-Kahn.

   Dans la maison socialiste, il semble donc que ça tire dans tous les sens et plus souvent contre son camp que contre ses adversaires politiques. Ce n'est pas ainsi que les socialistes remporteront des élections nationales. Les leçons des échecs de 2007, mais aussi de 2002, n'ont pas été tirées. C'est peut-être là, la seule et unique chance pour l'actuel locataire de l'Elysée de se voir prolonger son CDD. Encore que...

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