Il y a bientôt deux semaines, j'ai eu l'honneur et la joie de célébrer huit cérémonies de mariage à l'Hôtel de Ville de Châteauroux. Devant moi, se sont donc succédées, seize personnes, présentes avec leurs familles et leurs amis, ayant le désir de s'unir l'une à l'autre. Je leurs renouvelle ici mes meilleurs voeux de bonheur en souhaitant à ces jeunes mariés, une belle et longue vie ensemble. Des moments intenses, des moments de bonheur, des moments d'émotions.
Si tous ces mariages ont été pour moi, de formidables instants où j'ai essayé d'allier à la solennité du jour, une certaine détente pour les principaux intéressés, l'un de ces huit couples m'a particulièrement marqué. En effet, les jeunes époux étaient originaires de pays bien différents (Grèce et Royaume-Uni), avec des témoins venus de l'autre bout de la planète (Australie, Sénégal) et des familles et amis nombreux venus de France, d'Australie, de République Démocratique du Congo... J'ai été très heureux de célébrer le mariage de ces deux jeunes personnes, qui symbolisent véritablement le mariage des cultures.
Dans une ambiance chaleureuse et enthousiaste, dès la cérémonie à la Mairie de Châteauroux, j'ai assisté à des échanges émouvants et joyeux entre les deux familles. Et si je l'ai déjà rencontré dans ma propre famille, je ne peux que souhaiter revoir ce même amour, ce même partage, entre deux personnes venant de milieux très différents, porteurs de deux cultures issues d'horizons lointains.
Malheureusement, une telle (ré)union des familles ne se manifeste pas lors de tous les mariages. Et j'ai eu à le constater, dès la semaine suivante, lors d'un mariage auquel j'ai assisté en région parisienne. Je ne peux qu'être heureux pour les nouveaux mariés. Mais je n'ai jamais participé à un mariage dans lequel une famille fut autant tenue à l'écart de, et par l'autre famille.
J'ai assisté à une magnifique démonstration de parisianisme aigu, dans laquelle il semble bien que plusieurs franciliens avaient quelque peu, oublié leurs racines provinciales et les traditions d'accueil et de partage de notre belle et riche province. Une attitude choquante, profondément blessante et méprisante pour ceux qui avaient effectué des déplacements de plusieurs centaines de kilomètres. Jamais je n'avais vu cela ! Un moment à très vite oublier afin de ne garder en mémoire que les instants heureux de cette union.
Finalement, j'avais le choix entre les catégories "Coup de coeur" et "Coup de gueule" pour inscrire cet article. Je choisis évidemment la première : il est préférable de se souvenir des instants agréables et du bonheur affiché par tous ces nouveaux mariés.
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