Dans la presse locale hier, un article évoquant quelques limites du système des primaires avant une élection présidentielle. Il démontre en effet combien les primaires sont source de divisions surtout quand certains font preuve d'une grande mauvaise foi dans le débat d'idées. Je le vis très régulièrement dans le cadre de mes fonctions à la ville de Châteauroux ; d'autres se heurtent donc aux mêmes difficultés en évoquant la France.
Dans le communiqué cité par La Nouvelle République, j'ai trouvé particulièrement juste le recadrage concernant Gil Avérous, lui rappelant que des citoyens et des élus peuvent encore soutenir d'autres candidats que les siens et le faire "par conviction et non par intérêt". Il y a là toute la noblesse de la politique, défendre des idées, des valeurs, sans attendre en retour une indemnité ou un maroquin. Une conception de la politique évidemment bien étrange pour Gil Avérous.
Ce communiqué a également le mérite de souligner tout "l'intérêt" de Gil Avérous pour la Culture, ce que je rappelais il y a peu dans un billet. Mais il est vrai que l'interview de Christophe Millet, ancien Directeur du Conservatoire de Châteauroux, dans la presse, le 17 septembre dernier avait été suffisamment éloquente sur la manière dont le Maire de Châteauroux traite la culture dans notre ville soulignant son besoin "d'autonomie et de confiance".
Enfin, comment ne pas apprécier que des Républicains ex-UMP de bon sens partagent les mêmes analyses que moi sur la situation de notre ville :
"On attend d'ailleurs que le maire de Châteauroux fasse moins de politique nationale et soit plus efficace localement."
Châteauroux a besoin d'un maire présent au quotidien et non d'un voyageur plusieurs jours par mois à Paris auprès de Nicolas Sarkozy ne sachant faire que quelques escales dans notre ville quand son emploi du temps le lui permet. Une conviction partagée à Châteauroux par le plus grand nombre et cette fois, ce n'est pas moi qui le dis !
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