Ségolène Royal, la désormais célèbre candidate du parti socialiste, a un emploi du temps très chargé, et on peut dire qu'elle ne ménage pas sa peine : une journée, une gaffe ! Franchement, en ce mois de janvier, cela devient une véritable accumulation de maladresses, de bourdes, de bévues... et je ne doute pas que les Français frôlent désormais l'overdose.
Comme disait un célèbre acteur, dans un non moins célèbre film, "ça dépasse tout ce que j'ai pu imaginer, [...] on a repoussé les limites là ; [...] la classe mondiale, peut-être même le (la) champion(ne) du monde"...
La nouvelle maladresse du jour est malheureusement une véritable faute. Je ne sais pas si c'est la meilleure, mais elle se trouve en tout cas sur le podium. Madame Royal, forte de ces certitudes, a tout simplement provoqué un incident diplomatique avec un "pays ami", le Canada.
En effet, elle a déclaré, lors d'une rencontre avec André Boisclair, le chef du Parti Québécois, qu'elle était favorable à la souveraineté du Québec. Pour qui se prend-t-elle ? Pour le Général de Gaulle ? La comparaison n'a pourtant pas lieu d'être, tant la stature de l'homme du 18 juin, n'a rien de commun avec celle de Ségolène Royal, rebaptisée "Séguignol" par mon ami Anthony Felder.
Alors que cherchait-elle à faire ? Se donner une certaine contenance face à son déficit manifeste de connaissance dans le domaine très sérieux, des relations internationales ? Tout ceci est lamentable.
Le plus ennuyeux dans cette histoire reste l'incident causé à l'égard d'un Etat "ami" de la France. Les déclarations du Premier Ministre Canadien, Stephen Harper n'ont pas tardé, estimant que "l'expérience enseigne qu'il est tout à fait inapproprié pour un leader (il est gentil là !) étranger de se mêler des affaires démocratiques d'un autre pays". Le message est clair !
La candidate du PS a d'ailleurs réussi le tour de force de faire l'unanimité contre elle, au Canada, puisque le chef du Parti Libéral Fédéral, parti d'opposition, Stéphane Dion a signalé qu' "on ne s'ingère pas dans les affaires d'un pays ami, on ne souhaite pas le démentèlement d'un pays ami".
Que dirait Ségolène Royal ou Jean-Pierre Chevènement, désormais fervent supporter de la candidate du PS si un "leader" canadien expliquait qu'il était favorable à l'indépendance de la Corse ou de la Bretagne ? C'est évidemment totalement inconcevable. On imagine donc aisément le malaise considérable provoqué au Canada par cette légère et inconsidérée déclaration.
Cette incident nous prouve, une nouvelle fois, que Ségolène Royal n'a pas les compétences requises pour être Chef de l'Etat et combien son attitude peut s'avérer dangereuse pour la France. Il lui manque indiscutablement du sérieux, de la reflexion et le recul nécessaire à toute décision importante... En tout cas, ma décision personnelle est prise, quoi qu'il puisse se produire lors de ces élections présidentielles, la candidate du PS Ségolène Royal n'aura pas mon suffrage !
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