Comme je l’ai expliqué ici, si au premier tour de l’élection présidentielle, on fait un choix, au second tour on élimine le candidat dont on est le moins proche au niveau des propositions et du projet. C’est dans ce cadre là que j’ai pris la décision logique qui est la mienne aujourd’hui.
Pour le second tour de l’élection présidentielle, j’ai décidé d’apporter mon soutien et de voter le 6 mai prochain pour Nicolas Sarkozy. Comme j’ai déjà pu le dire, c’est un homme brillant, sérieux et dynamique, porteur d’une réelle ambition pour la France et je ne doute pas qu’il soit capable de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour faire véritablement entrer la France dans le XXIème siècle, et redonner l’espoir aux Français.
Mais, je suis loin d’oublier mes désaccords exprimés ici, avec le Président de l’UMP, désaccords essentiellement centrés sur les choix européens qu’il entend mettre en œuvre une fois élu. Si Nicolas Sarkozy décidait de poursuivre dans cette voie avec la mise en place d’une telle politique européenne, je le dis clairement, je serais, comme de nombreux Français un opposant résolu à son action.
Aujourd’hui, alors qu’il ne reste que deux postulants à la fonction suprême, je vous invite tous à ne pas vous engager dans la voie de l’aventure. Comme j’ai pu le dire, à de nombreuses reprises, depuis le début de cette année sur ce blog, que ce soit ici, là, ou encore là, voire même ici, en me basant sur des faits précis ou des propos d’une grande clarté, Ségolène Royal n’a ni les capacités, ni l’attitude que l’on attend d’un responsable politique de premier plan, pour devenir le Chef de l’Etat, celui qui devra vaincre le chômage, celui qui aura l’obligation de restaurer la confiance, celui qui devra faire en sorte que la croissance reparte… Ségolène Royal ne peut pas, ne doit pas devenir Présidente de la République, ce serait dangereux pour la France.
En effet, depuis le début de la campagne électorale, la candidate du PS fait preuve d’un amateurisme aussi effarant qu’inquiétant et sa campagne souffre d’inconstances et d’improvisations : déplacements annulés, annonce en janvier que la France aura 50% d’énergies renouvelables en 2020, puis se rétractant à Villepinte en février, annonçant seulement 20%… sans parler de ses maladresses comme ses propos honteux sur la justice chinoise, pour ne citer qu’un seul exemple.
Aujourd’hui, pour faire oublier ses errements, elle a fait le choix de se lancer dans une campagne de dénigrement systématique du candidat de l’UMP. C’est, comme j’ai pu le lire ailleurs, une véritable guerre psychologique qui est conduite, destinée à faire peur, à inquiéter, à nuire. C’est triste d’en arriver là, mais c’est bien connu, quand on est à court d’arguments, on essaye d’affaiblir l’adversaire par tous les moyens. La démarche de Nicolas Sarkozy est tout autre, dans la mesure où celui-ci continue d’expliquer son projet pour la France et sa vision d’une France capable de relever les défis qui s’imposent à elle et ceux qui s'imposeront demain. Ce n’est pas avec du négatif que le prochain Président de la République parviendra à redonner espoir aux Français, à entreprendre les réformes indispensables dont la France à besoin, à incarner la mise en œuvre d’une politique ambitieuse pour la France et les Français.
Voilà pourquoi, Tous Ensemble, nous devons soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy !
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