Tout d'abord, je tiens à rassurer nos administrés, dans la mesure où contrairement aux propos tenus dans cet article, la rentrée scolaire s'est effectuée dans la plus parfaite légalité, les délibérations du Conseil Municipal du 29 juillet dernier ayant été transmises bien avant le 2 septembre, à la Préfecture de l'Indre, les rendant ainsi exécutoires.
Ensuite, je ne peux que contester avec force, l'idée clairement exprimée dans cet article, selon laquelle il y a eu "une volonté manifeste de tuer l'école Olivier-Charbonnier" : si le nombre de rues attribué à ce groupe scolaire a diminué, c'est simplement parce que les écoles Olivier-Charbonnier et Louis-de-Frontenac étaient situées jusqu'en décembre 2008, sur un secteur commun et que ce dernier a été supprimé. Dans la mesure où nous avions observé que les familles, ayant le choix de l'une ou l'autre école, privilégiaient plutôt l'école Louis-de-Frontenac, la majorité municipale a décidé à cette date de supprimer le secteur commun, afin de conforter le nombre d'inscriptions sur le groupe scolaire Olivier-Charbonnier. La volonté municipale a donc été au contraire de renforcer l'école Olivier-Charbonnier.
Quand Mme Le Belleguic [une porte-parole des parents d'élèves] explique que "la politique éducative de la municipalité n'est ni dans l'intérêt de la Ville, ni dans celui des enfants", je l'invite à se demander s'il était vraiment dans l'intérêt des enfants de l'école maternelle Olivier-Charbonnier de se retrouver isolés dans deux classes au sein d'une grande école de plus de dix salles ? A cette question, l'équipe pédagogique, par la voix de la Directrice de l'école au printemps 2009, avait clairement répondu "non".
Ce que je constate aujourd'hui, c'est que les travaux au sein de ces établissements scolaires ont eu lieu, sans perturber les enfants, durant les mois d'été (réfection de la cour ou des sanitaires à l'école élémentaire Louis-de-Frontenac ; réaménagement de la salle des ATSEM et réfection des classes à l'étage de l'école maternelle Olivier-Charbonnier) et que les conditions d'accueil des enfants se sont améliorées avec à l'élémentaire, quatre pavillons pour une capacité totale de 16 classes, sur plus de 3000 m² et une cour désormais fermée et sécurisée, selon le souhait de l'équipe éducative.
Ce que je constate également, c'est que la rentrée s'est parfaitement déroulée dans ces écoles, avec un même nombre de classes, avec des effectifs raisonnables (21,4 enfants par classe à Louis-de-Frontenac et 24 enfants par classe à Olivier-Charbonnier) et un nombre d'ATSEM tout à fait satisfaisant.
Ce que je constate enfin, c'est qu'avec 169 enfants en maternelle et 214 en élémentaire, on est loin de "l'usine à enfants" évoquée par Mme Le Belleguic. Ces structures restent dans des proportions raisonnables, en comparaison de ce qui peut-être pratiqué en ZEP, dans d'autres collectivités de la région Centre : par exemple, l'an passé, à Orléans, l'école élémentaire Jean Mermoz accueillait 240 enfants et l'école élémentaire Gutenberg scolarisait un total de 274 élèves.
Pour conclure, je ne peux que le réaffirmer, sur un secteur où les écoles ont perdu en 20 ans, plus de 45,5% des effectifs (près d'1 enfant sur 2 !) [jusqu'à 65% d'élèves en moins à la maternelle Olivier-Charbonnier], la fusion de ces deux groupes scolaires situés à quelques mètres l'un de l'autre était nécessaire, dans l'intérêt des enfants. Et sur ce dossier, si je comprends parfaitement la persévérance des parents d'élèves à vouloir que leurs enfants bénéficient des meilleurs conditions d'accueil, je m'explique mal l'obstination de quelques-uns, alors que la rentrée s'est effectuée correctement, et que toutes les conditions sont réunies pour que cette nouvelle année scolaire se poursuive sereinement.
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