Roulataclès, dans l'édition d'hier de La Nouvelle République, me donne l'occasion de revenir sur mon blog après presque deux semaines d'absence. Beaucoup de travail, des dossiers particulièrement complexes et la volonté depuis quelques jours de prendre un nécessaire recul par rapport aux événements m'ont éloigné de cet espace. Avant d'évoquer, la semaine prochaine, la dernière séance du Conseil Muncipal de Châteauroux, voici la réponse envoyée hier à La Nouvelle République :
Dans votre édition de ce jour, 12 février 2010, Roulataclès revient sur des écrits rédigés sur "le blog d'un adjoint au maire de la municipalité castelroussine dont nous tairons le nom". Tout d'abord, j'affirme être l'auteur des écrits qui semble vous avoir gêné.
Ensuite, sur le fond, dans votre édition du 13 décembre dernier, votre article consacré aux écoles du centre-ville avait pour titre : "Françoise-Katz et Capucins : la fermeture confirmée". J'ai écrit sur mon blog qu'il s'agissait d'une "fausse information" de votre part, parlant en effet de "démarche polémique". Evidemment, aujourd'hui, je le confirme dans la mesure où aucune décision, à ce moment-là n'avait été prise. D'ailleurs, votre confrère de Bip-TV, qui avait assisté à la même conférence de presse que votre journaliste, dans son reportage du 14 décembre, explique que la "municipalité de Châteauroux envisage la fermeture d'une école en centre-ville" et rappelle "qu'un de ces trois groupes scolaires" (St-Martial, Le Colombier ou Françoise-Katz - Les Capucins) sera concerné par une fermeture. Sauf erreur de ma part, "envisager" n'a jamais été un synonyme de "confirmer".
Par ailleurs, bien évidemment, il n'y a pas de gentils ou de "méchants journalistes", comme vous l'écrivez. J'ai le plus grand respect pour ceux qui ont fait de la recherche et de la transmission de l'information, leur métier. Mais comme dans toutes les professions et la presse n'est pas une exception à la règle, il y a ceux qui font correctement leur travail et il y a les autres.
Enfin, et je persiste à le penser, "dire la vérité", ce n'est pas la supposer, voire l'imaginer un mois et demi avant, c'est l'avoir vérifiée et l'annoncer quand elle est en effet "confirmée".
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