Dimanche, se déroulait à Paris le IIème Congrès national de Debout La République (DLR). Avec plusieurs militants de l'Indre, j'ai assisté à un beau rassemblement. Après un début de matinée consacré au rapport moral et financier, présenté par le Secrétaire Général de DLR, Jean-Pierre Antoni et par le Trésorier National Gilles Carbonnet, plusieurs interventions politiques ont donné le ton de la journée : engagés, volontaires et confiantes dans l'avenir. Ainsi, David Desgouilles a évoqué la liberté sur Internet ; Henri Temple, l'intérêt que nous portons à la Nation ; Michèle Vianès, l'égalité homme-femme ; Jean-Pierre Gérard, Vice-Président de DLR, a parlé de la sortie de l'euro ; Laurent Seurot, Président de Debout Les Jeunes, de la place des jeunes dans notre pays et Jean-Claude Delarue, porte-parole de l'association SOS Usagers, des services publics. Enfin, les porte-parole, Jean-Pierre Enjalbert, Conseiller Général du Val-d'Oise et Laurent Pinsolle ont enthousiasmé les congressistes, ce dernier saluant la renaissance gaulliste.
Après un moment sympathique avec Henri Tisot, reprenant le Général, avec un texte d'une grande finesse, le début d'après-midi a été consacré à trois discours de personnalités extérieures sur le thème d'une France libre au XXIème siècle : l'économiste Jacques Sapir, le journaliste et rédacteur en chef de Médiapart, Edwy Plenel et l'écrivain, Paul-Marie Coûteaux. De brillantes interventions, notamment celle de Jacques Sapir, qui insiste sur le fait que "cette crise n'est pas finie", prévoyant "une nouvelle vague de difficultés bancaires l'année prochaine".
Ensuite, il est revenu à Nicolas Dupont-Aignan, Président de Debout La République, de conclure ce IIème Congrès de notre mouvement. Nicolas Dupont-Aignan a commencé par souligner la belle évolution de Debout La République depuis deux ans, qui rassemble aujourd'hui 12.000 adhérents, des centaines d'élus locaux et qui a désormais toute sa place dans le paysage politique français, après les élections européennes de 2009 et après les élections régionales en Ile-de-France, où la liste DLR a obtenu plus de 4,1% des suffrages. Mais il a également relevé que si DLR était bien présent sur internet, notre rassemblement commençait seulement à se faire entendre sur la scène médiatique nationale.
Et malgré cela, Nicolas Dupont-Aignan est déjà crédité dans un sondage Ifop diffusé vendredi, de 2% d'intentions de vote pour l'élection présidentielle de 2012. Je suis convaincu que dès-lors qu'il pourra être davantage présent dans les médias, ce chiffre ne pourra que s'accroître.
Posant de vraies questions : "Expliquez-moi comment contrôler l'immigration quand on supprime les contrôles aux frontières ? Expliquez-moi comment exporter nos produits quand la monnaie unique augmente de 80% en deux ans ? Expliquez-moi comment financer les investissements à long terme quand on interdit à la Banque de France de prêter directement au Trésor Public ? Expliquez-moi comment bâtir une politique industrielle, inventer les produits que nous consommerons dans 20 ans, quand la Commission de Bruxelles vous interdit d'investir de l'argent public dans les chantiers d'avenir ? Expliquez-moi comment maintenir des services publics dans nos territoires ruraux quand on nous impose la libéralisation totale ?", et évoquant l'euro et sa nécessaire mutation en "monnaie commune" et non plus "monnaie unique", rappelant que "la monnaie doit être au service des hommes, de leur dignité, de leur projet et non l'inverse", ou sur le nécessaire rétablissement des frontières, Nicolas Dupont-Aignan a confirmé l'annonce faite en septembre dernier, de représenter le mouvement gaulliste lors de la prochaine échéance présidentielle.
Dupont-Aignan candidat de la sortie de l'euro
envoyé par dlrtv
Poursuivant son discours, Nicolas Dupont-Aignan a évoqué également l'importance du politique, particulièrement dans cette période difficile pour les Français, fustigeant le spectacle donné à l'UMP et au PS : "Ils croient nous amuser en s'écharpant sur l'accessoire, et puis le folklore continue. Six mois de chichis, de blablas et de cancans pour savoir si Borloo allait remplacer Fillon ! Pour finalement remplacer François Fillon par Fillon François. Toujours les mêmes au mêmes postes, et à la poursuite des mêmes maroquins. Secret Story sans même la possibilité de zapper ! Le Parti Socialiste toujours aussi narcissique va mettre en scène par les primaires ses rivalités d'éléphants et même d'éléphantaux. Mais pour moi la politique, ce n'est pas le cirque. [...] La France, ce n'est pas ça."
Enfin, plaçant l'emploi comme la priorité pour la France de demain, Nicolas Dupont-Aignan a souligné que c'était un devoir "en 2012 [de] proposer aux Français ce rassemblement pour l'autre politique qu'ils attendent depuis si longtemps. Osons poser à nos compatriotes la seule question importante : voulez-vous vous en sortir ? Voulez-vous vous donner les moyens de vous en sortir ? Si oui, alors vous résoudrez vos problèmes, vous redonnerez un avenir à vos enfants, un sens à l'action collective, c'est-à-dire à la République, cette République que nous ne nous lasserons jamais de vouloir debout !" Debout La République dès aujourd'hui, pour 2012 !
Photos : Debout La République. D'autres photos ici.
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