"Qui peut croire un seul instant que Nicolas Sarkozy, tel que tout le monde le connaît, doté de l'égo qu'on lui sait, battu donc humilié, puisse se retirer de la vie publique sans avoir envie de prendre, d'une façon ou d'une autre, sa revanche ?" Voici ce qu'écrivait Bruno Roger-Petit dans une tribune datée du 8 mars 2012. Chacun est obligé de constater combien ce dernier avait raison.
Et pourtant, quelques heures avant la rédaction de ces quelques mots, le Président de la République Nicolas Sarkozy, alors candidat à l'élection présidentielle déclarait au micro de Jean-Jacques Bourdin que s'il perdait l'élection présidentielle d'avril - mai 2012, il arrêterait la politique :
Une promesse ? Un engagement ? Aujourd'hui... un mensonge. Juste un bobard de plus à mettre à l'actif de l'ancien Chef de l'État, qu'il était intéressant pour lui de faire gober aux Français à ce moment-là.
S'il n'y avait qu'une seule raison pour laquelle les Français ne devraient plus suivre Nicolas Sarkozy, ce serait sans doute celle-là. Les promesses non-tenues depuis des années, les Français n'en veulent plus. Et une rentrée politique qui reste basée et marquée par un tel mensonge, c'est vraiment un bien mauvais départ pour le retour de celui dont on s'était à peine aperçu qu'il était parti.
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