C'est la période des Conseils d'Ecoles et faisant suite à l'élection des représentants des parents d'élèves, qui s'est déroulée à la mi-octobre dans les établissements scolaires, ces réunions tombent toutes au même moment, dans les quinze jours suivant le scrutin.
Dans ces différents conseils, où se retrouvent notamment le directeur de l'école, les enseignants, les ATSEM et les délégués des parents d'élèves, la Ville de Châteauroux, comme dans les autres communes a un représentant. Pour ma part en tant que Maire-Adjoint à l'Education et aux Affaires scolaires, j'essaye, quand mon emploi du temps le permet, accompagné ou non de ce représentant, d'assister à un certain nombre de ces réunions, afin de tenter de répondre aux attentes ou aux questions qui peuvent ressortir des discussions au sein de ces instances. Des discussions qui, en général, se déroulent dans le respect.
Hier, vendredi soir, plusieurs conseils étaient ainsi programmés et j'ai fait le choix de participer à deux d'entre eux, dans la mesure où j'étais informé que quelques difficultés se retrouvaient sur le temps scolaire où périscolaire au sein de ces deux écoles. Ces Conseils d'Ecoles ayant lieu tous les deux à partir de 18h00, et les élus n'étant en général jamais consultés sur le choix de la date et de l'heure de ces réunions j'ai, après avoir prévenu jeudi, les deux établissements, dû commencé par l'un, avant de pouvoir rejoindre le second.
Lors du premier conseil de l'école élémentaire auquel j'ai assisté à partir de 18h00, mis à part l'attitude presque désagréable d'une personne, déjà rencontrée dans un autre établissement scolaire l'an dernier, et m'ayant déjà insulté, les questions ont été pertinentes et la discussion s'est, je le crois, déroulée sereinement. Des réponses seront apportées prochainement.
A 19h30, après ces premiers échanges, j'ai donc rejoint le second conseil d'école, celui d'une maternelle de Châteauroux. Si des interrogations légitimes ont pu être posées, j'ai assisté à un certain nombre de dérapages montrant de "la rancoeur", comme j'ai pu le dire et du mépris de la part de certaines représentantes des parents d'élèves. Une première déléguée, elle aussi déjà connue, a commencé par me reprocher fermement l'heure de mon arrivée. Comment m'aurait-il été possible de faire autrement ? Si j'avais été présent à l'un et non à l'autre conseil, cela m'aurait évidemment été également reproché. Aujourd'hui, après réflexion, j'estime qu'à ce moment précis, j'aurais dû quitter cette réunion. Mais comme il n'est pas dans mes habitudes de déserter, je suis resté.
Ambiance lourde, ricanements de certaines, haussements d'épaules d'autres, le festival a continué. A une personne qui me disait que les travaux actuellement effectués à l'extérieur des bâtiments de l'établissement perturbaient la vie de cette école, ce qui ne fait aucun doute dans mon esprit, je répondais que ces travaux allaient prendre fin dans quelques jours, que les enfants allaient bénéficier d'une nouvelle structure entièrement aménagée et que d'autres améliorations étaient prévues pour cette école durant l'année 2011. J'ajoutais que, pour des collectivités comme pour des particuliers, les travaux prennent fréquemment du retard et que dès-lors que des travaux étaient effectués (j'ai pris l'exemple de la réfection d'une salle de bains pour un particulier), quelques contraintes étaient inévitables. Après quelques mots, cette personne a pris ses affaires et a quitté la réunion en me disant qu'elle allait refaire sa salle de bains...
Une dernière représentante des parents d'élèves, issue d'une école ayant fermée en fin d'année scolaire, qui m'avait pourtant déclaré sa volonté de ne plus siéger au sein d'un conseil d'école, m'a simplement lancé : "Vous ne comprenez jamais rien !", n'hésitant pas ainsi à me prendre pour un imbécile, ce qui a peut-être sa part de vérité dans la mesure où je n'aurais, comme je l'ai écrit plus haut, jamais dû poursuivre ces échanges jusqu'à 22h30, au sein d'une institution dont certains délégués de parents n'étaient pas présents pour représenter l'ensemble des parents d'élèves, pour avancer et construire, mais plutôt pour se défouler sur la collectivité et son représentant, et exprimer une hargne à peine contenue, mêlant paroles insultantes et mépris.
Ceux qui me connaissent, savent que j'aime dialoguer et échanger pour avancer et comme je l'ai toujours exprimé, je suis ouvert à la rencontre de tous ceux qui le souhaitent. Mais ces discussions et ces échanges pour être constructifs, ne peuvent se dérouler que dans le respect des uns et des autres. Désormais, s'il n y' a pas ce minimum de respect face aux hommes ou aux fonctions, je compte bien être intolérant face ce qui ne sera pas tolérable.
J'ai participé depuis que je suis élu, mais aussi, depuis le début de l'actuelle année scolaire à d'autres conseils dans les écoles de Châteauroux. Ce dernier conseil est une triste exception à la régle de dialogue, de respect et de tolérance existant au sein des établissements de notre Ville. Pour avoir assisté au sein de cette maternelle, au Conseil d'Ecole de juin dernier, je ne peux qu'espérer à l'avenir, et selon la volonté de l'équipe pédagogique et de la direction, que cette institution retrouve le calme et la sérénité qui étaient la sienne, afin de pouvoir travailler utilement pour cet établissement et pour les enfants qui le fréquentent.
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