Quel est donc ce fameux "ordre juste" dont nous parle la candidate du parti socialiste Ségolène Royal ?
"Je rétablis de l'ordre, de l'ordre juste et j'exerce mon autorité juste" a-t-elle déclarée à la presse, le lendemain de la bourde (encore une), qui se voulait être une plaisanterie, d'Arnaud Montebourg. Elle n'a pas faire rire Ségolène Royal semble-t-il et probablement, encore moins François Hollande !
Dommage pour l'élève Montebourg : Au coin pour un mois ! La maîtresse faisant preuve de "sévéritude" vous a sanctionné.
N' y a t-il pas deux poids, deux mesures au sein du parti socialiste ? Souvenez-vous, (ici), l'année dernière, Georges Frêche, Président socialiste de la région Languedoc-Roussillon tient des propos scandaleux à l'égard des harkis, qualifiés en public de "sous-hommes". Puis quelques semaines plus tard, ce même individu tient un discours clairement raciste à l'égard des joueurs noirs de l'équipe de France de football. Résultat : il ne sera pas sanctionné, c'est à peine s'il sera suspendu provisoirement de la direction du PS.
Arnaud Montebourg, lui, fait (semble-t-il toujours) une plaisanterie à l'égard du Premier secrétaire du PS ("Ségolène Royal n'a qu'un seul défaut, c'est son compagnon") et se fait sanctionner immédiatement, en étant suspendu pour un mois de ses fonctions de porte-parole de Ségolène Royal. (Quel crédibilité aura-t-il quand il reviendra ?) Vous trouvez que c'est de "l'ordre juste" ? Moi non ! Que penser de la logique qui règne au sein du parti socialiste ?
Tout aussi surprenant, le changement d'avis de Ségolène Royal en 3 jours : le 17 janvier 2007, sur RTL, elle déclare à l'égard des affaires de Georges Frêche : "On peut en rester là". Trois jours plus tard, sur Canal +, changement d'attitude, elle souhaite, cette fois, l'exclusion de Georges Frêche du PS. Une fois de plus, les citoyens-électeurs n'y comprendront rien !
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