A la lecture du titre d'un article du Figaro, (L'UMP veut défendre "une Europe qui protège"), j'ai cru l'espace d'un instant que l'Union pour un Mouvement Populaire venait de décider de faire liste commune pour les prochaines élections européennes avec Debout La République (DLR). J'en venais presque à me poser la question du pourquoi de mon départ de l'UMP (J'y reviendrai demain). Mais, très rapidement, j'ai constaté qu'il n'en était bien sûr rien.
L'objet de cet article est le lancement de la caravane UMP qui va parcourir la France d'ici au 7 juin prochain, date des élections européennes. Après Debout La République, qui a lancé ses voitures dans les différentes circonscriptions de France le 24 mars dernier, c'est donc au tour de l'UMP d'envoyer au front, ses troupes pour défendre sa conception de l'Europe. Mais ce n'est certainement pas celle de "l'Europe qui protège" ! La politique européenne de la France de ces dernières années, soutenue par l'UMP tend à prouver le contraire. Cette Europe protégera peut-être, mais seulement à coup de gadgets qui seront distribués : 20000 préservatifs et 20000 éthylotests ! On peut donc en déduire que l'UMP s'engage en faveur d'une Europe qui protège face au sida et face aux abus de l'alcool. Voilà une démarche importante, mais je le crains, fort peu ambitieuse pour l'avenir de l'Europe...
Debout La République en revanche, a fait le choix de défendre une Europe qui protège vraiment les citoyens, en souhaitant mettre en oeuvre un protectionnisme européen. Comme l'expliquait Nicolas Dupont-Aignan, Président de Debout La République, le 26 mars dernier, "Il ne s'agit que de revenir à l'Europe du Traité de Rome, qui instituait un tarif communautaire ainsi que des normes et une préférence européennes. Ce serait un protectionnisme raisonnable. Quand la monnaie chinoise, le yuan, est sous-évalué de 80%, on met une taxe compensatoire. Quand la Chine importe des produits pour lesquels elle fait travailler des enfants, on met une taxe." Rien de spectaculaire donc, mais des solutions qui permettraient de lutter contre les délocalisations et contre le chômage.
Néanmoins, si je ne partage pas les idées qu'il va défendre, je souhaite à Xavier que je connais bien et à ses deux collègues Bertrand et Sarah, un bon tour de France. Et si vous passez par Châteauroux, bien que nos opinions divergent sur l'avenir de l'Europe, Xavier, j'irai te saluer avec plaisir. Bon courage et bonne route à vous trois !
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