A ceux qui hésiteraient encore ou qui seraient tentés de voter pour la liste de Jean-Yves Gateaud, je les invite à lire cet article qui devrait leurs permettre de réfléchir avant de se lancer par leurs votes sur le chemin de l'aventure. Voici 10 bonnes raisons de ne pas voter pour Jean-Yves Gateaud :
1. Jean-Yves Gateaud a déjà trahi ces concitoyens en ne respectant pas ses engagements forts : le maintien de l'usine SEITA en 1997 pour n'en citer qu'un seul. Une Conseillère Municipale de sa majorité finira par démissionner pour protester contre cette trahison. Ne le laissez pas vous tromper une nouvelle fois comme l'avait reconnu cet ouvrier de la SEITA : "Jean-Yves Gateaud a récupéré les voix de la SEITA et n'a rien fait. On a cru qu'il pouvait faire quelque chose... on s'est fait avoir". (Nouvelle République du 5 septembre 1997) !
2. Jean-Yves Gateaud ne respecte pas les hommes : ni ses adversaires politiques qu'il va jusqu'à insulter en séance de Conseil Municipal en septembre 2003 en les traitant de "pétainistes" ; ni même ses propres amis à l'image de Michel Arroyo, n°3 de sa liste aujourd'hui qu'il n'hésitait pas il y a 7 ans à mépriser et à insulter publiquement en le traitant de "limonadier de la rue de la Gare" ! Châteauroux mérite mieux que les invectives !
3. Avec Jean-Yves Gateaud, c'est le retour du dirigisme personnel à la Mairie de Châteauroux : Chantal Delanne, Conseillère Municipale communiste déclarait : "Quels crédits accorder aux décisions prises en Conseil Municipal, si tout semble réglé d'avance ?" (Nouvelle République du 3 mars 2000). Et aujourd'hui, il n'a pas changé, la preuve en est sa profession de foi : il est seul sur la photo, oubliant les 42 autres candidats de sa liste ! Laissons la place au débat à la Mairie de Châteauroux !
4. Avec Jean-Yves Gateaud, c'est aussi le retour de l'autoritarime à la Mairie : En février 2000, Jean Laporte, Directeur de l'ERCL dénonçait le "totalitarisme du Député-Maire socialiste", parlant à son encontre "d'excès de pouvoir caractérisé" et Jean-Christophe Lacelle, ancien secrétaire du parti socialiste de rajouter : "Jean-Yves Gateaud n'admet toujours pas les critiques constructives, surtout si elles viennent de son propre camp. Certains l'ont payé cher." (Nouvelle République du 18 février 2000).
5. Avec Jean-Yves Gateaud, c'est refuser de "mieux vivre ensemble" : "Le Député-Maire Jean-Yves Gateaud n'a pas voulu nous recevoir", expliquaient les Parents d'élèves de Buffon dans la Nouvelle République du 30 mars 1999.
6. Avec Jean-Yves Gateaud, c'est de nouveau l'isolement des habitants dans leurs quartiers puisqu'il refuse de mener avec eux un véritable dialogue : En janvier 1999, lors d'une réunion de quartier, une habitante demande qu'on la laisse parler, indiquant au Maire Jean-Yves Gateaud : "Vous êtes aussi là pour écouter". Réponse de l'intéressé : "J'organise les réunions, je les mène comme je le veux !" Rien à ajouter !
7. Avec Jean-Yves Gateaud, c'est le retour des choix plus que discutables pour la Ville. Un seul exemple : les trois "totems" qui ornent une Place de la République à l'architecture bétonnée et stalinienne !
8. Voter Jean-Yves Gateaud, c'est couronner l'imposture sans limite : Avoir l'audace de s'attribuer le mérite des bus gratuits, de la rénovation urbaine, de la reconstruction du Collège Saint-Jean ou du rond-point du carrefour Rocade - Avenue de la Châtre dans son tout "p'tit castelroussin", c'est vraiment prendre ces désirs pour des réalités, mais c'est surtout tromper et se moquer complètement des électeurs ! Encore aujourd'hui, comment est-il possible d'écrire qu'avec seulement 350 personnes (d'après France Bleu Berry), présentes hier soir pour le "grand" meeting de la campagne de Jean-Yves Gateaud, dans le Hall des Expositions de Belle-Isle, "la liste de gauche a mobilisé [...] au delà de ses espérances en remplissant la Bulle", Bulle qui peut accueillir plusieurs milliers de personnes ??? Toujours le mensonge pour pallier l'échec !
9. Avec Jean-Yves Gateaud, c'est l'augmentation de vos impôts assurée et la baisse de votre pouvoir d'achat ! Il ne s'en est d'ailleurs pas caché lors du débat le 9 février dernier, quand il a parlé de la nécessité de "trouver des marges de manoeuvre fiscales" ! Et ses actions passées en la matière parlent pour lui !
10. Avec Jean-Yves Gateaud, c'est de nouveau Châteauroux qui recule. A titre d'exemple, les effectifs des écoles publiques de Châteauroux sont passés de 5799 pour l'année scolaire 1990-1991 à 4609 en 2001 (-20,52% durant le mandat de Jean-Yves Gateaud), puis à 4246 en 2005-2006 et 4218 aujourd'hui (soit -7,88% entre 2001 et 2005 et -0,66% entre 2005 et 2007 sous le mandat de Jean-François Mayet) ! Et nous le savons tous, nos enfants représentent notre Ville de demain !
Alors pour Châteauroux, pour son avenir, prenez la sage décision de refuser l'insulte, le mensonge, l'intolérance, l'immobilisme et dites "Non" à Jean-Yves Gateaud dès le 9 mars !
Commenter cet article