Les dirigeants des 27 pays membres de l'Union Européenne étaient donc réunis aujourd'hui à Lisbonne afin de signer le nouveau traité européen, destiné à remplacer le Traité Constitutionnel Européen, dont il n'est au final qu'une pâle copie.
L'étape suivante est la ratification de ce Traité de Lisbonne par les différents Etats. Deux procédures sont envisageables : la ratification par voie parlementaire en faisant voter Députés et Sénateurs. Ou la ratification par voie référendaire en donnant la parole au peuple. Dans presque tous les pays de l'Union, c'est la première solution qui a été adoptée. Il apparaît aujourd'hui, que seule l'Irlande procédera à la ratification de ce traité en organisant un referendum. Il est vrai que les dirigeants irlandais n'ont pas le choix dans la mesure où cette procédure est une obligation puisque inscrite dans la constitution irlandaise.
On sait pourtant qu'en Grande-Bretagne, en Pologne, au Danemark, en République Tchèque, mais aussi et surtout aux Pays-Bas et en France, ce Traité de Lisbonne ne fait pas l'unanimité. Mieux, si un referendum était organisé, il est fort probable que ce traité serait rejeté si l'on se base sur les résultats des referendums organisés en 2005 en France et aux Pays-Bas.
La manoeuvre décidée par les dirigeants européens, qui consiste en un passage en force pour faire ratifier ce texte contre l'avis des peuples est scandaleuse. Comment peut-on craindre à ce point le suffrage universel ?
Comme je l'ai expliqué ici ou là, c'est le peuple qui doit décidé, comme il en est l'usage pour un texte de cette nature et parce-qu'un texte identique a été fortement rejeté par la souveraineté nationale il y a quelques mois, c'est le peuple qui doit voter pour ratifier ou non, lors d'un referendum, ce nouveau traité.
Aujourd'hui, il faut pour obtenir ce nécessaire referendum convaincre nos dirigeants. Alors pour faire changer d'avis le Chef de l'Etat Nicolas Sarkozy et l'obliger à faire ratifier ce Traité de Lisbonne par referendum : signer et continuer à faire signer la pétition. Plus nous serons nombreux, et plus vite nous serons entendus !
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