Le 10 avril dernier, les Français se sont exprimés librement lors du 1er tour de l'élection présidentielle. Le peuple souverain a fait un choix clair pour le second tour : plus de 9,7 millions de Français ont placé Emmanuel Macron en tête et plus de 8,1 millions de nos concitoyens se sont exprimés en faveur de Marine Le Pen. Ces deux candidats qualifiés ont ainsi rassemblé plus de 50% des suffrages exprimés, ce qui n'a pas toujours été le cas lors des précédentes élections, à l'image de 2017, de 2002 ou de 1995. Il convient évidemment de respecter ce choix démocratique.
Le regard tourné vers le second tour depuis plusieurs jours, les Français ont pu se faire une idée plus précise des programmes et des personnalités des deux finalistes afin de décider lequel de ces deux candidats serait le mieux à même d'exercer la fonction suprême dans notre pays pour les cinq années à venir. Chacun fait alors désormais son choix pour la France et l'exprimera dimanche prochain.
Si durant la campagne du premier tour, la candidate du Rassemblement National a tenté, assez habilement reconnaissons-le, de faire oublier son parcours, ses amitiés plus que discutables et ses relations étroites avec le chef d'une puissance étrangère placée aujourd'hui au ban des nations, bien aidée en cela par une autre candidature qui est apparue encore plus clivante que la sienne, Marine Le Pen n'a pu depuis dix jours, que se révéler pour ce qu'elle incarne : le nationalisme, l'extrémisme à travers l'interdiction du foulard prônée sur la voie publique et l'incompétence dans le cadre d'un débat où elle n'a pas réussi à mettre en avant des idées crédibles sur bien des sujets.
A l'inverse, le candidat de La République en Marche montre depuis dix jours, le visage d'un homme qui, malgré des responsabilités éminentes dans un contexte international très difficile, dialogue en allant au contact des Français particulièrement dans les territoires qui ne lui sont pas acquis ; il prouve au quotidien sa maîtrise des grands dossiers actuels et il propose de rassembler les citoyens autour d'un projet sérieux et intéressant pour le pays.
Comme je l'écrivais en 2017 : "le gaullisme véritable à travers ses idées, ses valeurs, n'a jamais eu pour ambition de servir les idées du nationalisme". Fidèle à mes valeurs, fidèle à mon parcours, fidèle à cette connaissance de l'Histoire qui permet à tous de comprendre le monde dans lequel nous évoluons et d'éviter la répétition des erreurs du passé, je voterai évidemment pour Emmanuel Macron afin que la France puisse réussir au mieux les cinq prochaines années.
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