Ce n'est pas de la science-fiction. C'est bien la triste réalité. Pourtant, à la lecture de cet article de La Nouvelle République, on pourrait se croire à une autre époque ou dans un autre lieu.
Ainsi, deux femmes ont osé réfléchir plutôt que d'obéir aux consignes du chef. Deux élues ont préféré se faire leur propre opinion plutôt que d'avaler les éléments de langage. Deux adjointes au maire de Châteauroux ont fait un choix pour les élections législatives différent de celui imposé par le maire de la ville. Et cela, est évidemment reproché à Florence Petipez et à Dominique Cotillon.
Compte-tenu des réactions passées et sans doute à venir de Gil Avérous, comment ne pas saluer leur courage face au dogmatisme et à la dictature de la pensée qui prévalent donc à l'hôtel de ville.
Il est sidérant de voir qu'à Châteauroux, un homme exige que d'autres personnes sur lesquelles il a un moyen de pression, soutiennent et votent pour le candidat que lui seul a choisi. A quelle époque vit-on ? Dans quel pays sommes-nous ?
Empêcher les personnes de penser librement et vouloir imposer ses propres choix aux autres, telle est donc la manière d'agir de Gil Avérous. Comment ne pas la dénoncer ?
La Liberté n'est pas l'absence d'engagement, mais la capacité de choisir."
Aujourd'hui, en 2017 à Châteauroux, le maire "Les Républicains" (!) Gil Avérous estime que cette "capacité de choisir" évoquée dans Le Zahir par l'écrivain Paulo Coelho doit être remise en question au moins pour les élus de sa majorité.
Comment accepter cette remise en cause du principe fondamental qu'est la Liberté par un élu de la République ?
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