Après l'horreur qui a touché la France vendredi soir, le Président de la République a décrété trois journées de deuil national à compter de ce jour. L'heure est au recueillement, à la solidarité envers les victimes et à la fraternité au sein de la communauté nationale.
J'étais à Paris il y a encore quelques jours. Depuis vendredi soir, comme tous nos compatriotes, je suis profondément touché par cette tragédie et je pense à toutes ces familles qui ont perdu un proche ; à toutes ces personnes dont les photographies sont publiées sur les réseaux sociaux, des photos qui montrent des femmes et des hommes heureux et pleins de vie.
Cependant, face à ces massacres, face aux décisions qui sont prises au niveau national et à l'échelon local, je suis aussi véritablement en colère, Un double sentiment que je sais partagé par de nombreux Français. Cette colère s'exprimera. Mais pas aujourd'hui. Pas demain. Pas mardi. Ce n'est pas le moment.
Ces trois journées de deuil national, ce qui ne s'est jamais produit en France sous la Vème République, ne sont pas et ne seront pas de trop pour tenter de soulager les souffrances et pour apaiser, autant que cela puisse être possible en pareils instants, les coeurs. Soyons solidaires ; soyons rassemblés ; soyons la France comme nous l'aimons.
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